worldinaday

Wednesday, September 07, 2005

Katrina and the waves ...

Peut-être que cette fois, le gouvernement US ne restera pas dur d'oreille face au monde sur la question de l'avenir de notre planète. Qui pourra encore prétendre aux USA que le futur ne se réfléchit que sous le seul angle économique ?
Bien sûr, assimiler Katrina à Kyoto est un raccourci trop facile. Néanmoins, mauvaise gestion gouvernementale de la catastrophe ou pas, le prix en vies humaines prouve que nul n'est intouchable face à la nature.
A bon entendeur ...
Ma pensée va aux victimes.

LOFT TAUDIS ...

Trouvé sur Courrier International ...
Méfiez-vous : il y a des vipères, des scorpions, des araignées”, a recommandé la famille López García aux politiciens venus s’installer dans son taudis – un sol de terre battue, un toit de tôle ondulée, des murs de carton et de chiffon. Dans ces 18 m2 sans gaz ni électricité, quatre représentants des principaux partis mexicains ont vécu pendant trois jours la vie d’une famille misérable d’Aguascalientes, la capitale d’un des Etats les plus pauvres du pays. Ils répondaient au défi de l’émission de radio Vil Brother, satire du programme Big Brother, lancé après que le maire du cru eut annoncé qu’il cessait d’octroyer des permis de construire pour le logement social. Le représentant du Parti de la révolution démocratique, dans le rôle du père, allait laver les voitures en compagnie d’un de ses fils (l’animateur de radio José Luis Morales), tandis que les autres enfants – respectivement du Parti des travailleurs (PT) et du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) – se rendaient, munis d’un seul crayon, dans une école décrépite. La députée du Parti d’action nationale (PAN), incapable de tenir une casserole, devait faire bouillir la marmite avec l’équivalent de 11 euros – une fortune pour le voisinage. Quand la famille López García a repris possession des lieux, il restait 1,50 euro. “On aurait dû dépenser moins, mais comme l’eau n’était pas potable, on a acheté de quoi boire”, a confié le dirigeant du PT. “Nous savions que la pauvreté existait, mais pas à ce point”, ont conclu les participants à l’issue de leur reality-show.
El Mundo, Madrid

Saturday, September 03, 2005

C'est la fête ...


... à Luxembourg !

MUSIQUE(S)


Bon d'accord, j'avais dit que je reviendrais plus tôt sur cette toile, mais l'été est passé par là ... Si le soleil n'était pas toujours présent sur Luxembourg et sa proche région, nous avons tout de même eu droit à une offre culturelle plutôt riche.
Quelques coups de coeur musicaux particuliers cet été :
- en français d'abord avec la découverte de talents plus ou moins nouveaux comme Aldebert (www.aldebert.com, j'y reviendrai dans un autre post), les artistes du label Tôt ou Tard (Cherhal, Boogaerts ... www.totoutard.com), Bartone, que des petits bonheurs qui ont illuminé des trajets en voiture et accompagné d'autres moments de lecture. J'ajoute le dernier Amadou et Mariam, qui vaut l'oreille pour d'autres morceaux que Senegal Fastfood, excellent bien sûr;
- en anglais : bien évidemment, j'attends avec impatience (J-9) la sortie du nouveau dEUS, indubitablement le meilleur groupe belge du monde, dont les morceaux en écoute annoncent un petit chef d'oeuvre du calibre Ideal Crash. Pas mal de disques sympas (le nouveau Common, Editors dans le genre Interpol, le double Fountains of Wayne bourré de faces B que le commun des artistes fantasme comme singles, The Dissociatives -bijou pop par e.a. l'ancien chanteur de ... Silverchair).
Mais, à mon humble avis, LE disque de ces derniers mois est celui de Ben Folds (www.benfolds.com), Songs for Silverman : comme d'hab', Sieur Folds a déposé une pépite dans les bacs, et j'espère que cette fois, le succès ne sera pas réservé au milieu alternatif ... allez jeter une oreille sur les chansons de cet album. Si vous pensez que la piano pop ne peut être que celle de Keane ou Daniel Powter, vous réviserez votre jugement, foi de Jeanma ! Et ceux qui regrettent Elliott Smith prèteront une attention particulière à la chanson "Late". D'accord, Ben est mon chanteur préféré depuis longtemps, et je ne peux être vraiment objectif. En plus, c'est une véritable bête de scène, bien trop rare en nos contrées.
Allez, courez vers votre disquaire préféré, et retrouvons nous pour des infos concert sous peu : promis, I'll be back !