Guatémala, Amérique Centrale, Stan

Décidément, 2005 aura vu une série de pays qui me tiennent à coeur en "prendre plein la tronche" : après le Sri Lanka, le Portugal entre autres, voila que l'Amérique Centrale se prend une autre catastrophe. Voici une note que m'a envoyé Thierry, guide français vivant là-bas depuis une vingtaine d'années, et amoureux au sens premier du terme du pays et de la culture maya.
En ce qui concerne le Guatemala, la zone frappée a été les montagnes de l´ouest du pays (¨altiplano¨) et la plaine littorale pacifique.
Une première estimation des victimes, des dégâts et des conséqunces peut être établie:
- 500 morts enregistrés jusqu´à aujourd´hui (dont 200 dans le département de San Marcos, frontalier du Mexique, et les 50 des 2 hameaux situés au pied du volcan Atitlan, au fond de la baie de Santiago, entièrement engloutis sous 5 mètres de terre),
- entre 1000 et 2000 disparus,
- des centaines d´éboulements et des dizaines de ponts emportés, notamment sur les axes routiers principaux, interrompant toute circulation entre Guatemala et la frontière mexicaine pendant plusieurs jours.
Tous les engins disponibles sont à l´oeuvre pour rétablir les communications sur les routes principales et ont peut penser qu´à brève échéance la situation sera redevenue à peu près normale, à l´exception de la route côtière dite du Pacifique (Escuintla - Mazatenango - Retalhuleu, vers Tapachula au Mexique), oú des ponts provisoires ne seront pas installés avant plusieurs semaines.
- l´électricité et les communications téléphoniques fixes et cellulaires, coupées depuis le 3, sont rétablies progressivement.
- la côte sud, zone des grandes plantations d´agriculture d´exportation et élevage, à l´écart des circuits touristiques habituels, est inondée.
Le reste du pays : la capitale, l´est, le nord-est (routes de Copan et Puerto Barrios, Livingston) et le Petén (sites mayas) n´ont pas été affectés et la situation est celle qui prévaut habituellement à cette époque de l´année (fin de la saison des pluies).
Nous continuons à opérer ces jours-ci en modifiant les itinéraires pour les adapter aux conditions du moment. Il est à supposer que d´ici une ou deux semaines les conditions d´opération redeviendront normales."